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Quels objets peut-on connecter chez soi ?

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Aujourd’hui, avoir des objets connectés chez soi est en vogue. C’est un moyen qui simplifie la vie en ce sens qu’il permet de centraliser le fonctionnement des équipements connectés sur une commande centrale. Plus forcément besoin de se déplacer pour faire fonctionner tel ou tel équipement. De ce fait, quels objets peut-on connecter chez soi ?

Qu’est-ce qu’un objet connecté ?

Les objets connectés sont des capteurs ou des objets dotés de capteurs capables de communiquer (envoyer et recevoir) des données à travers un réseau. Les données sont généralement envoyées à un ordinateur, une tablette, un smartphone ou tout autre appareil électronique et parfois via Internet pour que l’information soit accessible sur tous les appareils pouvant s’y connecter.

Les informations que l’appareil peut envoyer sont par exemple la température ambiante de votre maison, des images de votre intérieur, votre rythme cardiaque, etc. Tout cela dépend de l’objet, de si c’est une caméra, une montre ou autre.

Ces appareils peuvent aussi recevoir des informations, pour par exemple vous donner la possibilité d’allumer votre four cinq minutes avant votre rentrée du travail, de lancer votre machine à café à distance, d’allumer votre aspirateur robot, etc.

La plupart des objets connectés ont besoin d’information pour être utile. Une information, c’est tout ce qui entoure, que ce soit l’humidité dans l’air, le battement de votre cœur, le mouvement exercé sur eux, la température ou un signal électrique transmis depuis votre téléphone en appuyant sur un bouton.

Fonctionnement des objets connectés

Les objets connectés sont reliés à Internet (on parle d’ailleurs d’internet des objets, ou web 3.0) : ils peuvent donc communiquer avec d’autres systèmes pour obtenir ou fournir de l’information. Cela est rendu possible par la forte miniaturisation des composants électroniques, mais aussi par l’émergence de nouveaux réseaux de télécommunication de type M2M. Ils pourront par exemple :

  • Collecter et stocker des informations en fonction de leur environnement : rythme cardiaque de l’utilisateur, hygrométrie d’une cave etc.

Déclencher une action en fonction des informations recueillies sur le web, comme l’arrosage d’une pelouse à la veille d’une forte journée de sécheresse

Quelques exemples d’objets connectés chez soi

Chez soi, on peut connecter des objets tels que le capteur de chute qui permettra d’alerter les aidants familiaux et professionnels, le pilulier qui permettra à son utilisateur de n’oublier aucune prise, le balance connectée qui vous donnera plus d’informations à chaque pesée (ex : IMC, masse grasse, pourcentage eau, muscle, poids…), le smartphone omniprésent désormais est un objet connecté qui, au-delà de la fonction téléphonie, assure également toute une palette de fonctionnalités grâce à une connexion internet. On a aussi les caméras, les montres (smartwatches), moniteurs d’activités, lunettes, porte-clés.

On peut avoir aussi le réfrigérateur connecté : avec le frigo connecté, plus de listes de courses ni d’oubli du beurre : la machine détecte les produits manquants et passe la commande pour vous pour effectuer le réapprovisionnement.

La montre cardio est un autre exemple d’objet connecté. À chaque fois que vous allez faire votre footing, les données de votre course sont transférées à un serveur, vous permettant de visualiser votre parcours ou mesurer votre progression. Un programme pourra ensuite vous donner des conseils personnalisés pour devenir meilleur.

Le risque des objets connectés

Les objets connectés présentent des risques dont voici quelques-uns :

  • Environnemental : chaque appareil doit être alimenté en électricité et est construit avec des métaux de plus en plus rares
  • Piratage : qui dit objet connecté dit objet piratable
  • Vie privée : les entreprises récupèrent de nombreuses informations vous concernant
  • Sécurité : risque de dysfonctionnement de l’appareil.